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Оригинално заглавие
Le Petit Chaperon rouge, (Обществено достояние)
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, (Обществено достояние)
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няма

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Karel (2020)
Източник
Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes (Cuentos de Hadas, traducidos por Teodoro Baró. Barcelona, Librería de Juan y Antonio Bastinos, 1883.)

История

  1. — Добавяне

Метаданни

Данни

Година
(Обществено достояние)
Език
Форма
Приказка
Жанр
Характеристика
Оценка
няма

Информация

Форматиране
Karel (2020)
Източник
touslescontes.com

История

  1. — Добавяне

En tiempo del rey que rabió, vivía en una aldea una niña, la más linda de las aldeanas, tanto que loca de gozo estaba su madre y más aún su abuela, quien le había hecho una caperuza roja; y tan bien le estaba que por caperucita roja conocíanla todos. Un día su madre hizo tortas y le dijo:

—Irás á casa de la abuela a informarte de su salud, pues me han dicho que está enferma. Llévale una torta y este tarrito lleno de manteca.

Caperucita roja salió enseguida en dirección a la casa de su abuela, que vivía en otra aldea. Al pasar por un bosque encontró al compadre lobo que tuvo ganas de comérsela, pero a ello no se atrevió porque había algunos leñadores. Preguntola a dónde iba, y la pobre niña, que no sabía fuese peligroso detenerse para dar oídos al lobo, le dijo:

—Voy a ver a mi abuela y a llevarle esta torta con un tarrito de manteca que le envía mi madre.

—¿Vive muy lejos? —Preguntole el lobo.

—Sí, —contestole Caperucita roja— a la otra parte del molino que veis ahí; en la primera casa de la aldea.

—Pues entonces, añadió el lobo, yo también quiero visitarla. Iré a su casa por este camino y tú por aquel, a ver cual de los dos llega antes.

El lobo echó a correr tanto como pudo, tomando el camino más corto, y la niña fuese por el más largo entreteniéndose en coger avellanas, en correr detrás de las mariposas y en hacer ramilletes con las florecillas que hallaba a su paso.

Poco tardó el lobo en llegar a la casa de la abuela. Llamó: ¡pam! ¡pam!

—¿Quién va?

—Soy vuestra nieta, Caperucita roja —dijo el lobo imitando la voz de la niña. Os traigo una torta y un tarrito de manteca que mi madre os envía.

La buena de la abuela, que estaba en cama porque se sentía indispuesta, contestó gritando:

—Tira del cordel y se abrirá el cancel.

Así lo hizo el lobo y la puerta se abrió. Arrojose encima de la vieja y la devoró en un abrir y cerrar de ojos, pues hacía más de tres días que no había comido. Luego cerró la puerta y fue a acostarse en la cama de la abuela, esperando a Caperucita roja, la que algún tiempo después llamó a la puerta: ¡pam! ¡pam!

—¿Quién va?

Caperucita roja, que oyó la ronca voz del lobo, tuvo miedo al principio, pero creyendo que su abuela estaba constipada, contestó:

—Soy yo, vuestra nieta, Caperucita roja, que os trae una torta y un tarrito de manteca que os envía mi madre.

El lobo gritó procurando endulzar la voz:

—Tira del cordel y se abrirá el cancel.

Caperucita roja tiró del cordel y la puerta se abrió. Al verla entrar, el lobo le dijo, ocultándose debajo de la manta:

—Deja la torta y el tarrito de manteca encima de la artesa y vente a acostar conmigo.

Caperucita roja lo hizo, se desnudó y se metió en la cama. Grande fue su sorpresa al aspecto de su abuela sin vestidos, y le dijo:

—Abuelita, tenéis los brazos muy largos.

—Así te abrazaré mejor, hija mía.

—Abuelita, tenéis las piernas muy largas.

—Así correré más, hija mía.

—Abuelita, tenéis las orejas muy grandes.

—Así te oiré mejor, hija mía.

—Abuelita, tenéis los ojos muy grandes.

—Así te veré mejor, hija mía.

—Abuelita, tenéis los dientes muy grandes.

—Así comeré mejor, hija mía.

Y al decir estas palabras, el malvado lobo arrojose sobre Caperucita roja y se la comió.

 

Moraleja

La niña bonita,

la que no lo sea,

que a todas alcanza

esta moraleja,

mucho miedo, mucho,

al lobo le tenga,

que a veces es joven

de buena presencia,

de palabras dulces,

de grandes promesas,

tan pronto olvidadas

como fueron hechas.

Край

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir : sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore.

Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.

Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes, lui dit :

— Va voir comment se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.

Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village.

En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt.

Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il était dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit :

— Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie.

— Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.

— Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.

— Eh bien ! dit le Loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là ; et nous verrons à qui plus tôt y sera.

Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait.

Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : toc, toc.

— Qui est là ?

— C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, dit le Loup en contrefaisant sa voix, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie.

La bonne mère-grand, qui était dans son lit, à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria :

— Tire la chevillette, la bobinette cherra.

Le Loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien, car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé. Ensuite il ferma la porte, et s’en alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui, quelque temps après, vint heurter à la porte : toc, toc.

— Qui est là ?

Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit :

— C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie.

Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix :

— Tire la chevillette, la bobinette cherra.

Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit.

Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit, sous la couverture :

— Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi.

Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit :

— Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !

— C’est pour mieux t’embrasser, ma fille !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !

— C’est pour mieux courir, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !

— C’est pour mieux écouter, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !

— C’est pour mieux te voir, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !

— C’est pour te manger !

Et, en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.

Край