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Le Petit Chaperon rouge, (Обществено достояние)
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, (Обществено достояние)
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5 (× 2 гласа)

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Karel (2020)
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archive.org (The Tales of Mother Goose: As First Collected by Charles Perrault in 1696. Charles Welsh, translator. Boston: Heath & Co., 1901.)

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(Обществено достояние)
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няма

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Karel (2020)
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touslescontes.com

История

  1. — Добавяне

Once upon a time there lived in a certain village a little country girl, the prettiest creature that ever was seen. Her mother was very fond of her, and her grandmother loved her still more. This good woman made for her a little red riding-hood, which became the girl so well that everybody called her Little Red Riding-hood.

One day her mother, having made some custards, said to her:—

“Go, my dear, and see how your grandmother does, for I hear she has been very ill; carry her a custard and this little pot of butter.”

Little Red Riding-hood set out immediately to go to her grandmother’s, who lived in another village.

As she was going through the wood, she met Gaffer Wolf, who had a very great mind to eat her up; but he dared not, because of some fagot-makers hard by in the forest. He asked her whither she was going. The poor child, who did not know that it was dangerous to stay and hear a wolf talk, said to him:—

“I am going to see my grandmother, and carry her a custard and a little pot of butter from my mamma.”

“Does she live far off?” said the Wolf.

“Oh, yes,” answered Little Red Riding-hood; “it is beyond that mill you see there, the first house you come to in the village.”

“Well,” said the Wolf, “and I’ll go and see her, too. I’ll go this way, and you go that, and we shall see who will be there first.”

The Wolf began to run as fast as he could, taking the shortest way, and the little girl went by the longest way, amusing herself by gathering nuts, running after butterflies, and making nosegays of such little flowers as she met with. The Wolf was not long before he reached the old woman’s house. He knocked at the door—tap, tap, tap.

“Who’s there?” called the grandmother.

“Your grandchild, Little Red Riding-hood,” replied the Wolf, imitating her voice, “who has brought a custard and a little pot of butter sent to you by mamma.”

The good grandmother, who was in bed, because she was somewhat ill, cried out:—

“Pull the bobbin, and the latch will go up.”

The Wolf pulled the bobbin, and the door opened. He fell upon the good woman and ate her up in no time, for he had not eaten anything for more than three days. He then shut the door, went into the grandmother’s bed, and waited for Little Red Riding-hood, who came sometime afterward and knocked at the door—tap, tap, tap.

“Who’s there?” called the Wolf.

Little Red Riding-hood, hearing the big voice of the Wolf, was at first afraid; but thinking her grandmother had a cold, answered:—

“’Tis your grandchild, Little Red Riding-hood, who has brought you a custard and a little pot of butter sent to you by mamma.”

The Wolf cried out to her, softening his voice a little:—

“Pull the bobbin, and the latch will go up.”

Little Red Riding-hood pulled the bobbin, and the door opened.

The Wolf, seeing her come in, said to her, hiding himself under the bedclothes:—

“Put the custard and the little pot of butter upon the stool, and come and lie down with me.”

Little Red Riding-hood undressed herself and went into bed, where she was much surprised to see how her grandmother looked in her night-clothes.

She said to her:—

“Grandmamma, what great arms you have got!”

“That is the better to hug thee, my dear.”

“Grandmamma, what great legs you have got!”

“That is to run the better, my child.”

“Grandmamma, what great ears you have got!”

“That is to hear the better, my child.”

“Grandmamma, what great eyes you have got!”

“It is to see the better, my child.”

“Grandmamma, what great teeth you have got!”

“That is to eat thee up.”

And, saying these words, this wicked Wolf fell upon Little Red Riding-hood, and ate her all up.

Край

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir : sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore.

Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.

Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes, lui dit :

— Va voir comment se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre.

Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village.

En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt.

Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il était dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit :

— Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie.

— Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.

— Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.

— Eh bien ! dit le Loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là ; et nous verrons à qui plus tôt y sera.

Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait.

Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : toc, toc.

— Qui est là ?

— C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, dit le Loup en contrefaisant sa voix, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie.

La bonne mère-grand, qui était dans son lit, à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria :

— Tire la chevillette, la bobinette cherra.

Le Loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien, car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé. Ensuite il ferma la porte, et s’en alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui, quelque temps après, vint heurter à la porte : toc, toc.

— Qui est là ?

Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit :

— C’est votre fille, le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie.

Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix :

— Tire la chevillette, la bobinette cherra.

Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit.

Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit, sous la couverture :

— Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi.

Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit :

— Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !

— C’est pour mieux t’embrasser, ma fille !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !

— C’est pour mieux courir, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !

— C’est pour mieux écouter, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !

— C’est pour mieux te voir, mon enfant !

— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !

— C’est pour te manger !

Et, en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.

Край